Quelques réflexions sur la bibliothèque du Nom de la Rose

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Dans son Apostille au Nom de la Rose 1 , Umberto Eco s'explique sur son choix d'écrire un polar nourri de métaphysique. S'adressant à son « lecteur idéal », il lui déclare : Tu crois vouloir du sexe, et des trames criminelles où à la fin on découvre le coupable, et beaucoup d'action […]. Eh bien, moi, je te donnerai du latin, peu de femmes, et de la théologie à gogo […]. (p. 532) Car pour Eco, tout polar est un traité métaphysique en puissance, dans la mesure où il pose « la question de base de la philosophie (comme de la psychanalyse) [qui] est : à qui la faute ? » (ibid.). Partant de cet aveu d'auteur, qui autorise le lecteur que nous sommes à poursuivre la recherche du sens qui anime toute la quête de Guillaume de Baskerville, nous voudrions nous interroger sur la représentation de la bibliothèque dans le roman d'Eco. Comme ce dernier partage avec Marie-Françoise Notz les qualités d'universitaire, de médiéviste et d'érudit, nous ne désespérons pas d'en apprendre par là un peu plus sur la culture, aussi vaste qu'originale, qu'ils partagent.

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