Pierre L'Arétin ou le plaisir du "particular suo"

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13 août 2010

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Marie Viallon, « Pierre L'Arétin ou le plaisir du "particular suo" », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.hx0y6y


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Résumé Fr

Pour beaucoup, L'Arétin n'est qu'un auteur à ranger aux enfers des meilleures bibliothèques, à ne pas lire ... et encore moins à étudier. Il est certain qu'il ne défend ni attaque aucune position politique, qu'il n'affiche ni prohibe aucune doctrine religieuse, qu'il n'exprime ni condamne aucune idée économique, qu'il ne soutient ni proscrit aucune théorie scientifique. En fait, il est un virtuoso c'est-à-dire qu'il se veut le promoteur d'un idéal viril à la fois vertueux —jamais il n'en appelle à l'excès ou à la débauche— et virtuose car il appartient à cette minorité d'hommes de la Renaissance italienne qui s'estiment venus au monde pour le dominer à la plus grande satisfaction de tous leurs plaisirs et pour le contentement du particular suo. Certes, il ne fera pas école et son œuvre ne connaîtra pas la gloire durable de la postérité —encore que l'oubli l'a épargné— mais il ne semble pas que l'homme ait cherché à laisser une empreinte auprès des générations futures.

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