« La relation entre morale et droit dans la théorie suarézienne du droit des gens »

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2021

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Gaëlle Demelemestre, « « La relation entre morale et droit dans la théorie suarézienne du droit des gens » », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.hyrepd


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En développant une théorie volontariste et subjectiviste du droit, Francisco Suarez est le premier à considérer que les Etats sont les seuls sujets du droit des gens. Il préfigure la façon dont l’Ecole moderne du droit naturel va se représenter l’espace international, à savoir comme un jeu de forces entre des communautés parfaites possédant une souveraineté extérieure illimitée et absolue. Il n’en maintient pas moins que les Etats doivent respecter la « communauté universelle du genre humain », qui leur fixe un ensemble de devoirs moraux. En avançant l’idée que le droit des gens découle de et régule cette communauté morale, Suarez semble en conséquence contrebalancer la positivité volontariste du droit international par le respect de la normativité morale. Mais les devoirs moraux envers la communauté humaine peuvent-ils engendrer des normes juridiques ? En d’autres termes, peut-on déduire de la déontologie morale un ordre juridique contraignant ? Notre contribution s’attachera à déterminer s’il s’agit là d’une tension insoluble dans la théorie juridico-politique de Suarez, ou d’un exemple de la complémentarité des savoirs permettant de pallier leurs limites respectives.

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