Note à propos du « métamarxisme » de Jacques Bidet

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Partant de la nécessité de rectifier, de dépasser les incertitudes, les insuffisances du Capital, J. Bidet a élaboré, durant les trente dernières années, une ambitieuse théorie générale de la modernité, un « métamarxisme ». Le pivot de cette tentative de « reconstruction » est constitué par la catégorie originale de « métastructure ». Cette catégorie s’appuie sur le couple marché/organisation (emprunté à Marx), toutefois elle se trouve définie, développée dans le cadre de la philosophie politique contractualiste et du paradigme langagier. Mais, à travers cette entreprise théorique de « refondation du marxisme » qui assigne au langage un rôle déterminant, s’évanouissent la portée et la signification du matérialisme marxien.

Starting from the necessity to rectify, to overcome the uncertainties, the insufficiencies of Capital, J. Bidet has elaborated, during the last thirty years, an ambitious general theory of modernity, a “metamarxism”. The pivot of this attempt of “reconstruction” is constituted by the original category of “metastructure”. This category is based on the market/organization couple (borrowed from Marx), however it is defined, developed within the frame of contractualist political philosophy and the language paradigm. But through this theoretical undertaking of “Marxism’s new founding” which attributes to language a leading part, the scope and the signification of Marxian materialism disappear.