La « crise » des institutions gauloises à l’époque de César : bilan historiographique (France)

Fiche du document

Date

2012

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Laurent Lamoine, « La « crise » des institutions gauloises à l’époque de César : bilan historiographique (France) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.i4bx9g


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

he first century BC. AD in Gaul has a reputation among modern historians to be a time of political upheavals. New institutions, marked by a permanent state of war, by the affirmation of particular local and interventionism Roman, replace the former executives inherited from the old Celtic cultural community. In this scenario, the role of Julius Caesar is often increased. The Gauls were necessarily unique; to distinguish not only the Greeks and Roman, but also “groups of savages” (Camille Jullian). This results in historiography, aged over two hundred years, so it often makes instrumentalized history Gallic refractory challenged. Current research, far from calling into question the idea of mutations at that time, however, attempt to interpret at fair value and the various factors actors transformations of the period.

Le Ier siècle av. J.-C. en Gaule Chevelue a la réputation chez les historiens modernes d’être une époque de bouleversements politiques. De nouvelles institutions, marquées par un état de guerre permanent, par l’affirmation des particularismes locaux et par l’interventionnisme romain, remplaceraient les anciens cadres hérités de l’ancienne communauté culturelle celtique. Dans ce scénario, le rôle de Jules César est souvent majoré. Depuis le premier tiers du XIXe siècle, les Gaulois ont été convoqués pour apporter leur pierre à l’édifice de l’histoire nationale. Les Gaulois étaient nécessairement singuliers, à distinguer non seulement des Grecs et des Romains qu’ils allaient dépasser d’un point de vue culturel une fois assimilés à l’Empire par la conquête, mais aussi des “groupements de sauvages” (Camille Jullian) que les nouvelles sciences sociales (anthropologie, ethnologie) étaient en train de découvrir. Il en résulte une historiographie, âgée de plus de deux cents ans, à ce point instrumentalisée qu’elle rend souvent l’histoire gauloise réfractaire aux remises en cause. Des recherches actuelles, loin de remettre en cause l’idée de mutations à cette époque, tentent cependant d’interpréter à leur juste valeur les différents facteurs et acteurs des transformations de la période.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en