Fiche d'inventaire Patrimoine Culturel Immatériel : les pêches traditionnelles en Basse-Loire aval

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31 mars 2020

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Anatole Danto et al., « Fiche d'inventaire Patrimoine Culturel Immatériel : les pêches traditionnelles en Basse-Loire aval », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.i4l7jq


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La Basse-Loire correspond à un espace géographique comprenant l’estuaire du plus long fleuve français, la Loire, sur sa portion fluvio-maritime, entre Nantes et Saint-Nazaire, mais aussi les berges environnantes (lit majeur), et donc les villes et villages établis entre les collines du Pays de Retz (rive sud), le sillon de Bretagne et le marais de Brière (rive nord). L’étude présentée ne s’intéresse qu’à la Basse-Loire aval, située en aval d’une limite administrative, la Limite de Salure des Eaux (LSE), qui différencie la réglementation de la pêche fluviale de celle de la pêche maritime depuis l’époque napoléonienne. Le territoire concerné va donc de la LSE (entre Cordemais et le Migron), à l’aval, soit au pont de Saint-Nazaire.La pêche, sur cette portion, constitue une activité traditionnelle importante des sociétés riveraines. Depuis de nombreux siècles, les communautés de la Basse-Loire ont en effet pratiqué des usages sur l’environnement estuarien, et en premier lieu, la pêche. La Loi pêche de 1984 a quelque peu modifié certaines pratiques, puisqu’elle a établi une dichotomie administrative entre pêche professionnelle et pêche de loisir. Depuis cette date, on observe une cohabitation en Basse-Loire entre des pêcheurs professionnels maritimes (marins-pêcheurs), des pêcheurs professionnels fluviaux, des pêcheurs amateurs, et enfin, des braconniers. Leurs pratiques sont plurielles, et cette fiche en réalise un inventaire. Aujourd’hui, on compte 97 pêcheurs professionnels maritimes, et une trentaine de professionnels fluviaux (chiffres 2017, très variables selon la saison de pêche), et deux centaines de pêcheurs amateurs. Une soixantaine de braconniers pratiquerait sur les rives de l’estuaire. L’ensemble des pêcheurs ciblent surtout les poissons migrateurs, en tout ou partie, et sont donc fédérés autour des pratiques de pêche aux amphihalins (anguille, alose, lamproie, flet, mulet, éperlan ; auparavant : truite, saumon, esturgeon), mais également à d’autres espèces de poissons (poissons de mer, poissons blancs), de crustacés (boucauts/boucaux, chevrette, crevette de Loire), ou de coquillages.

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