2021
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Robinson Baudry, « Les pratiques adoptives au dernier siècle de la République », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.i5o5dh
Bien qu' elle fasse partie des instruments dont disposaient les familles aristocratiques pour assurer leur reproduction sociale, l'adoption demeure une pratique difficile à identifier et à quantifier. Lors du dernier siècle de la République, elle est surtout connue par deux cas-limites, qui se recoupent partiellement, puisque l'un, les « adoptions testamentaires », renvoie à une procédure, tandis que l'autre, les « adoptions politiques », a un objectif spécifique. Les premières empruntent à l'adoption ses effets successoraux et onomastiques, sans modifier le statut familial ; les secondes subordonnent la transformation du statut familial à une finalité politique. Toutes deux peuvent s'interpréter comme un effet de l'intensification de la compétition aristocratique, qui exige de nouvelles stratégies familiales.