Writing a dissertation, a methodical improvisation: Working conditions, know-how and the production of knowledge in social sciences L'écriture de la thèse, une improvisation méthodique: Conditions de travail, savoir-faire et production des connaissances en sciences sociales En Fr

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2023

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Miguel Andrés Herrera Ríos et al., « L'écriture de la thèse, une improvisation méthodique: Conditions de travail, savoir-faire et production des connaissances en sciences sociales », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10.4000/socio-logos.6160


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Résumé En Fr

Writing the dissertation is one of the most critical moments of the doctoral course, when the result of many years of work must be clearly and orderly exposed. The final manuscript thus follows a logical order where one introduces a subject, formulates a question, describes a methodology and develops an argumentation while deploying one’s materials. However, this structured character conceals the often uncertain and disoriented nature that characterizes the writing process; one that is indeed marked by many obstacles and setbacks that can even lead PhD students to give up. Doctoral students who start writing their final manuscripts are confronted to a particular injunction: they have to engage in a long and demanding activity, whereas the road ahead remains unclear. On top of this, material conditions (financing opportunities, access to workplaces, equipment, etc.) are just as decisive at the time of writing. Based on the shared experience of the authors, this article is a collective reflection on the practice of writing, its hesitant nature, its places and temporalities, and the importance of peers. Far from being a textbook, it presents a situated testimony of what writing a thesis in the social sciences can represent.

La rédaction de la thèse constitue l’un des moments les plus critiques du parcours doctoral. Il faut exposer de façon claire et ordonnée le résultat de nombreuses années de travail. Les manuscrits finaux suivent ainsi un ordre logique où l’on introduit un sujet, pose une question, décrit une méthodologie et développe une argumentation en déployant nos matériaux. Or, cette structuration dissimule le caractère souvent incertain et déboussolé du processus d’écriture. Celui-ci est en effet marqué par de nombreux obstacles et revers qui peuvent même conduire à l’abandon de la thèse. Les doctorant·es qui entament la rédaction de leurs manuscrits font face à une injonction particulière : s’engager dans une activité longue et coûteuse, alors même que le chemin à parcourir reste flou. À cela s’ajoute l’effet des conditions matérielles de travail (possibilités de financement, accès à des lieux de travail, de l’équipement, etc.) qui sont tout aussi déterminantes au moment d’écrire. À partir de l’expérience partagée des auteur·ices, cet article propose une réflexion collective sur la pratique de l’écriture, sa nature hésitante, ses lieux et temporalités, et le rôle des pair·es. Loin d’être un manuel, il présente un témoignage situé de ce que peut représenter l’écriture d’une thèse en sciences sociales.

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