Les plantes sont-elles "à notre service" ?: Comment des images et des mots, associés dans les sphères de la biologie, illustrent une certaine relation au végétal

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15 janvier 2024

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Sophie Gerber, « Les plantes sont-elles "à notre service" ?: Comment des images et des mots, associés dans les sphères de la biologie, illustrent une certaine relation au végétal », HAL-SHS : philosophie, ID : 10.4000/essais.13421


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Résumé Fr

Ce texte est né de la découverte d'images, successives et indépendantes, donnant au végétal un statut particulier et proposant des types de liens que les humains peuvent établir avec lui, tout aussi singuliers.Ces images peuvent être rapprochées de la notion de "services écosystémiques", très largement utilisée, notamment dans les milieux de la recherche en biologie et en écologie.Comment définir ces "services écosystémiques" ? Un service est une action qui vise à apporter son aide, à être utile, et il est le résultat de cette action. Le service est ici appliqué au niveau écosystémique, une unité écologique constituée d'un milieu naturel et de l'ensemble des organismes qui y vivent (CNRTL et GDT). Les "services" inscrivent dans une attente toute humaine un ensemble d'éléments naturels présents dans les écosystèmes dont les humains, malgré une certaine artificialisation de leurs vies, sont toujours dépendants. L'espèce homo sapiens maintenant présente dans presque tous les écosystèmes terrestres a démontré son pouvoir d'exploitation, transformant de nombreux éléments non-vivants et vivants en "ressources" [Ressource : terme défini dans ses différentes acceptions comme un moyen, c'est à dire ce qui permet de réaliser le but que l'on vise] (y compris "humaines").Notre hypothèse est que l'exploitation et la découpe des vivants – des plantes en l’occurrence –, est accompagnée de la disparition des approches sensibles, et conduit à leur invisibilisation, à leur anonymat, à leur oubli. L'une des conséquences est de rendre mettre en péril la considération que nous pourrions avoir de ces organismes vivants pour "eux-mêmes", et donc pour leur réelle défense et celle des milieux dont ils font partie.

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