Les Syndicats Mixtes de transport de la loi SRU: un outil pour la gouvernance interterritoriale des mobilités?

Fiche du document

Date

2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Flux

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn



Citer ce document

Cyprien Richer et al., « Les Syndicats Mixtes de transport de la loi SRU: un outil pour la gouvernance interterritoriale des mobilités? », Flux, ID : 10670/1.i89o7c


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

En 2000, la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) a encouragé le développement de syndicats mixtes de transport dits « SRU » sous une forme institutionnelle nouvelle pour favoriser la coopération entre Autorités Organisatrices de Transport (AOT) de différents niveaux. Une dizaine d’années après, cet article propose d’étudier ces structures syndicales pour tirer un bilan des situations existantes et ouvrir des débats sur l’application locale de la réforme. Devant le défi croissant de faire interagir les politiques urbaines au-delà des clivages sectoriels ou spatiaux, les syndicats mixtes de transport SRU constituent-ils un véritable enjeu pour une nouvelle gouvernance des mobilités, susceptible de mieux prendre en compte « l’interterritorialité » des problèmes contemporains? Le premier bilan de l’étude des syndicats mixtes SRU témoigne de la souplesse de l’outil face à la diversité des situations locales. Ces syndicats apparaissent comme un fragile rouage de l’architecture interterritoriale, malgré l’étendue des enjeux qu’ils portent en matière d’intermodalité et de « mobilité durable ». Il convient cependant de relativiser les interprétations par rapport aux récentes évolutions et créations de syndicats SRU non intégrées dans cette étude.

In 2000, the French law on Urban Solidarity and Renewal (SRU) encouraged the development of mixed public transport authorities under a new institutional form to promote cooperation between the authorities in charge of public transport at different levels. Ten years on, this article analyses these authorities in order to draw an assessment of the existing situation and to open discussion on the local implementation of the reform. Faced with the increasing challenge of making urban policies more interactive, beyond sectoral or spatial divisions, do the mixed public transport authorities constitute a real stake for a new governance of mobilities, which might better take into account the ‘interterritoriality’ of contemporary problems? The initial analysis of these authorities highlights the flexibility of the tool with regard to the diversity of local situations. These authorities appear to be a fragile cog in the interterritorial architecture in spite of the extent of the stakes that they bear regarding intermodality and ‘sustainable mobility’. These results should however be nuanced by recent changes and the creation of new mixed authorities not studied in this article.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en