The faunal remains of Lecointre street in Reims/Durocortorum: a quarry used as a dumping ground Les vestiges fauniques de la rue Lecointre à Reims/Durocortorum : une carrière utilisée comme dépotoir En Fr

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2022

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Frédéric Poupon, « Les vestiges fauniques de la rue Lecointre à Reims/Durocortorum : une carrière utilisée comme dépotoir », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/gallia.6640


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Résumé En Fr

During the excavation carried out at 22 Lecointre street in Reims/Durocortorum in 2012, a vast open-air quarry was revealed in the western part of the investigated area. Used as a dumping ground between 280 and 320 AD, many different kinds of detritus were dumped there. Among them, nearly 3,000 faunal remains were collected. Their analysis made it possible to identify waste of various origins, including food waste, beef butchery, bone work waste, the disposal of equine corpses, and more surprisingly several remains belonging to bears, as well as some deer bones. The unusual position of this dumping ground in a deeply dismantled sector of the city raises the question of the origin of this waste. The comparison of this corpus with contemporary faunal assemblages in a larger topographical framework attempts to respond to this question. Thus, the proximity of craft districts, as well as the presence of a polygonal temple, and the nearby amphitheater, may be at the origin of some of this waste.

Lors de la fouille réalisée au 22 rue Lecointre à Reims/Durocortorum (Marne) en 2012, une vaste carrière à ciel ouvert a pu être mise en évidence dans la partie occidentale de la zone étudiée. Elle a été utilisée comme dépotoir entre 280 et 320 apr. J.-C. et de nombreux détritus de différente nature y ont été déversés. Parmi eux, près de 3 000 restes de faune ont été collectés. Leur analyse a permis d’identifier des déchets d’origines diverses liés aux rejets alimentaires, à la boucherie bovine, aux rebuts du travail de l’os, à l’évacuation des cadavres d’équidés ; plus surprenant, une série de restes d’ours et quelques os de daim ont été découverts. La position excentrée de ce dépotoir dans un secteur de la ville profondément démantelé pose la question de la provenance de ces déchets. La confrontation de cet ensemble à des assemblages fauniques contemporains dans un cadre topographique plus large tente d’y répondre. Ainsi, la proximité de quartiers artisanaux, de même que celle d’un temple polygonal et plus vraisemblablement de l’amphithéâtre pourraient être à l’origine d’une partie de ces détritus.

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