Physical exercise program, a strategy to prevent cardiotoxicity in early breast cancer: A literature review

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2019

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Quentin Jacquinot et al., « Physical exercise program, a strategy to prevent cardiotoxicity in early breast cancer: A literature review », Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, ID : 10670/1.id63in


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Le cancer du sein, le plus fréquent chez la femme, est un cancer de bon pronostic. Au cours de cette dernière décennie, l’amélioration du dépistage et des traitements a considérablement augmenté la survie globale et sans récidive des patientes. Cependant, la chimiothérapie, notamment celle à base d’anthracyclines et le traitement ciblé par le trastuzumab ont une toxicité vis-à-vis du système cardiovasculaire. Si l’exercice physique est reconnu comme bénéfique en prévention tertiaire, notamment en réduisant la fatigue, en améliorant les aptitudes physiologiques à l’exercice, la force musculaire et in fine la qualité de vie, à l’inverse, peu de données sont disponibles quant aux effets de l’exercice sur la toxicité cardiaque induite par les traitements. Cette revue, réalisée à partir de la base de données « PubMed » présente les résultats d’études précliniques et cliniques montrant que l’exercice physique, de par son rôle cardioprotecteur, augmente la capacité antioxydante, réduit le stress oxydatif, maintient à une valeur normale la fraction d’éjection ventriculaire gauche et améliore les fonctions diastoliques pendant et après les traitements. L’exercice physique régulier doit faire partie intégrante des soins de support en oncologie mais il est nécessaire, dans des études futures, d’en déterminer ses modalités pour une meilleure prévention de la cardiotoxicité des traitements.

Breast cancer, the most common in women, is a cancer of good prognosis. During this last decade, the improvement of cancer screening and treatment has significantly increased disease-free and overall survival. However, the chemotherapy, especially based on anthracyclines, and targeted therapies like trastuzumab have a toxicity to the cardiovascular system. If physical exercise is recognized as beneficial in tertiary prevention, especially by reducing fatigue, improving the physiological capacities of exercise, muscle strength and ultimately quality of life, conversely, few data are available on the effects of exercise on treatment-induced cardiotoxicity. This review, based on the PubMed database, presents the results of preclinical and clinical studies showing that physical exercise, by its cardioprotective role, increases the antioxidant capacity, reduces oxidative stress, maintains the left ventricular ejection fraction at a normal value and improves diastolic functions during and after treatment. Regular physical exercise should be an integral part of supportive care in oncology but it is necessary, in future studies, to determine its modalities for a better prevention of the cardiotoxicity of the treatments.

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