Being from a Bad Neighbourhood: Confronting Bad Decision Discourses in the Impoverished Inner City

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2019

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Imaginations : Journal of Cross-Cultural Image Studies ; vol. 10 no. 2 (2019)

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All Rights Reserved ©, 2019LauraBisaillon, MehdiaHassan, MaryamHassan


Résumé En Fr

This article confronts mainstream discourses about poverty and inner city poor neighbourhoods. It argues that the ways that poverty and poor inner city neighbourhoods are made publicly known in writing and through visual representations present problems such as overpowering structural causes of health and illness, reifying false dichotomy of us and them, and normalizing people living in poverty or working poor people as de facto vulnerable. This can happen when the social relations that govern poverty and sustain human suffering eschew the social relations that produce these experiences. Taking these relations as the objects of analysis, this article focuses sociologically on the Dundas/Sherbourne neighbourhood in Toronto, Canada, as the terrain of inquiry. The aim here is to contribute to analyses of the political, social, and economic determinants of health as well as to critiques of bad-neighbourhood and bad decision discourses. To do this, it bridges visual practice with critical social analysis: drawing together the authors’ individual practices as visual artists, marshaling their social positions as residents of the adjacent St. James Town neighbourhood, and sharing their experiences of the Dundas/Sherbourne area. They employ insights from sensory ethnography and street photography to offer an alternative source of knowledge about the poor inner city that contrasts and contests mainstream ways of knowing these same spaces.

Cet article conteste les discours populaires sur la pauvreté et les quartiers défavorisés. Il estime que la manière dont la pauvreté et les quartiers désavantagés sont rendus publics par écrit et dans les représentations visuelles est problématique car ces perspectives font disparaitre les déterminants structuraux de la santé et de la maladie, renforcent l’altérité et normalisent les personnes défavorisées comme étant vulnérables. C’est notamment le cas lorsque les relations sociales qui régissent la pauvreté et entretiennent la souffrance humaine sont laissées de côté. En prenant ces relations comme l’objet d’analyse, cet article se concentre, d’un point de vue sociologique, sur le quartier Dundas/Sherbourne à Toronto au Canada comme terrain d’enquête. L’objectif est d’apporter notre contribution aux analyses des déterminants politiques, sociaux et économiques de la santé et aussi aux critiques des axes de réflexion du style mauvaise décision et mauvais quartier. Pour ce faire, l’article relie la pratique visuelle à l’analyse sociale critique : en unissant les pratiques individuelles de ses auteures en tant qu’artistes visuelles, en mettant à profit les positions sociales de ces dernières en tant que résidentes du quartier voisin de St James Town et en partageant les expériences de la vie du quartier Dundas/Sherbourne de ses auteures. L’analyse s’est constituée à l’aide de l’ethnographie des senses et de photographies de rue, et offre une source de connaissance alternative sur les quartiers défavorisés qui contraste et qui conteste les manières traditionnelles de connaitre ces mêmes espaces.

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