Équiper le processus de recherche. Retours réflexifs comparés sur l’usage d’Atlas.ti et de Sonal dans deux recherches doctorales

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18 juillet 2019

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Romain Juston et al., « Équiper le processus de recherche. Retours réflexifs comparés sur l’usage d’Atlas.ti et de Sonal dans deux recherches doctorales », HAL-SHS : sociologie, ID : 10.1177/0759106319852898


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Résumé En Fr

Equipping the research process. Reflexive considerations on the use of Atlas.ti and Sonal in the context of two doctoral research projects. Both on the field and in the lab, the researcher accumulates a great quantity of notes of various kinds. Given the volume and diversity of this material (transcriptions of interviews, descriptions of observations, field journals, lecture notes, etc.) computer software can provide valuable assistance for the researcher in analysing it. This article looks at the way two programmes, Atlas.ti and Sonal, were used in the context of two doctoral research projects in sociology (one on forensic medicine, and one on criminal treatment for drug trafficking). In both cases, these programmes were not used with the objective of exploiting all their features, but rather to support ordinary research practices, which became more systematic through the use of these tools. The article looks at the ways in which this software enables the researcher to gain speed, whilst also pinpointing some of their effects on conceptualisation. Through a close illustration of cognitive analytic processes, comparing Sonal and Atlas.ti, this article shows that using software means Pour toute correspondance : Romain Juston, Centre d'études de l'emploi et du travail (CNAM),

Sur le terrain et dans son laboratoire, l’enquêteur amasse une grande quantité de notes aux statuts divers. Face au volume de ces matériaux et à leurs natures plurielles (retranscriptions d’entretiens, comptes-rendus d’observation, journaux de terrain, notes de lectures, etc.), des logiciels fournissent un équipement précieux pour accompagner le chercheur dans le processus d’analyse. Cet article revient sur l’usage qui a été fait de deux d’entre eux, Atlas.ti et Sonal, dans le cadre de deux thèses de sociologie (l’une sur la médecine légale et l’autre sur le traitement pénal des affaires de stupéfiants). Dans ces deux cas, le recours à ces logiciels n’a pas visé à en épuiser toutes les fonctionnalités, mais plutôt à épauler des opérations ordinaires de la recherche qui, par l’intermédiaire des logiciels, ont gagné un caractère systématique. L’article revient sur les façons par lesquelles ces logiciels permettent de faire plus et plus vite, tout en pointant certains effets attachés à leur usage dans le processus de conceptualisation. À travers une illustration au plus près des processus cognitifs analytiques, et en comparant Sonal et Atlas.ti, cet article montre que le recours aux logiciels implique des prises de position théoriques sur l’ensemble des étapes constitutives de l’élaboration sociologique depuis le travail de terrain jusqu’à l’écriture finale d’une recherche (article, rapport, thèse), comme par exemple l’idée selon laquelle l’aller-retour entre les niveaux empirique et théorique constitue un moteur puissant de l’analyse sociologique.

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