La scène du balcon dans deux pièces françaises du premier XVII e siècle : une dramaturgie de la transgression

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23 novembre 2016

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Alban Déléris, « La scène du balcon dans deux pièces françaises du premier XVII e siècle : une dramaturgie de la transgression », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.ii70pn


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Résumé Fr

Le motif de la scène du balcon traverse le théâtre, non seulement anglais mais aussi européen. La scène shakespearienne, par son succès, par sa postérité, en a d'ailleurs masqué le caractère topique : elle constitue bien l'une des nombreuses occurrences d'un moment clef, dont la présence au sein d'une pièce est le signe que quelque chose de plus essentiel se joue, que le spectateur se trouve confronté à un théâtre plus théâtral, si l'on peut dire, que de coutume. Il n'est donc pas étonnant de retrouver de telles scènes dans le théâtre français des premières années du XVII e siècle, théâtre dont les proximités formelles avec son voisin anglais sont nombreuses. Deux pièces, antérieures au Menteur de Corneille ou aux Galanteries du Duc d'Ossone de Mairet 1 , deux pièces ont retenu notre attention. Genèvre, de Claude Billard, est publiée à Paris en 1610, au sein du recueil des Tragédies françaises 2 ; la tragédie Les Amours de Dalcméon et de Flore est publiée par Etienne Bellone à Rouen en 1621 3. À dix ans d'intervalle, ces deux pièces mettent en place dans l'espace dramatique et sur l'échafaud du théâtre des scènes de balcon, ou plutôt des scènes de fenêtre, selon des modalités fort différentes. Scène de surplomb qui s'entraperçoit et échappe en partie au regard, moment de l'amour vrai en même temps que transgression de la loi morale et sociale, lieu de la feinte ou du dévoilement, la scène de balcon doit être lue et vue dans ses contradictions apparentes, dans sa théâtralité paradoxale où les genres et les coeurs s'entremêlent, se confondent, se réunissent et se perdent dans la nuit du théâtre.

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