2015
Cairn
Sophie Rodari, « Jeu, addiction et travail social », Pensée plurielle, ID : 10670/1.iiimb2
Les jeux d’argent sont une source de profits notables pour les États qui l’autorisent. La Suisse ne fait pas exception, depuis qu’elle a légalisé le jeu en 2002, suite à l’acceptation par le peuple en 1993, d’une loi fédérale sur la libéralisation des casinos. La question de l’arbitrage, ici comme ailleurs, entre les apports économiques des bénéfices de l’industrie du jeu et les coûts sociaux de l’addiction au jeu pour les collectivités publiques, est délicate. Notre article vise à mettre en perspective des réflexions sur la collaboration entre professionnel-e-s du social et de la santé dans la prévention et l’accompagnement psychosocial des joueurs et des joueuses dans le cadre des politiques cantonales de santé publiques qui prévalent en Suisse romande.