La production de minerais et métaux non ferreux au Moyen Âge. Évolution d’une recherche au cours de 40 dernières années

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11 avril 2018

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Marie-Christine Bailly-Maître, « La production de minerais et métaux non ferreux au Moyen Âge. Évolution d’une recherche au cours de 40 dernières années », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.ikhyqj


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Au Moyen Âge, le métal entre dans tous les domaines de l’économie. La production de minerais/métaux monnayables – or mais surtout argent – et des minerais associés – plomb et cuivre - constitue un enjeu stratégique.L’élément déclencheur de l’intérêt pour les mines, à la fin des années 1970, est le développement de l’archéologie minière qui a fait prendre conscience du potentiel de cette thématique. L’archéologie minière était seule à même, dans ces années-là, d’apporter des informations concrètes et inédites sur un pan de l’activité humaine sur le temps long.Les recherches menées ces 40 dernières années ont considérablement renouvelé les synthèses passées (Bloc 1933, Lombard 1947, de Boüard 1947, Renouard 1950, Miskimin 1962, Bautier & Sornay 1968/1974) en apportant des données supplémentaires et en développant de nouvelles méthodes.Étudier les métaux sur le long Moyen Âge signifie s’intéresser à des champs de recherche très divers, mais dont ils sont le dénominateur commun. Désormais les recherches portent sur les rapports de force politiques et économiques, la réglementation de l’activité, les incidences sociales (statut des acteurs au fil des siècles), les flux des compétences, les grandes phases de mutations techniques, le poids des données naturelles sur le déroulement de l’activité (géologie et gîtologie, hydrologie, réserves en combustibles). Les paysages constituent un des axes majeurs de la recherche car l’activité extractive a eu un impact important : modification de la topographie naturelle, déforestation, pollution, localisation de l’habitat, etc.Si un gisement est le produit d’une histoire géologique, son exploitation est le produit d’une histoire des techniques et des hommes sur la longue durée.Cela suppose des approches à la fois historiques, archéologiques, archéométriques, géographiques et géologiques, environnementales à partir des sources écrites, du terrain, de l’iconographie, de l’ethnoarchéologie. Seule une réelle synergie entre les chercheurs permet de prendre en compte dans son ensemble le circuit des métaux, du minerai à son usage final, voire son recyclage.

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