Les banques et les paradis fiscaux

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L’affaire UBS en 2008, Offshore Leaks en 2013, Lux Leaks en 2014, Swiss Leaks en 2015, Panama Papers et Football Leaks en 2016, Paradise Papers en 2017... Depuis la crise financière mondiale, scandale après scandale, le rôle des banques dans la mise en place de sociétés-écrans, l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et le contournement de la régulation internationale est de plus en plus évident, bien qu’encore difficile à documenter de façon rigoureuse. Depuis 2016, l’Union européenne a réussi à imposer à ses banques qu’elles rendent publiques leurs activités dans tous les pays où elles sont présentes, y compris donc dans les paradis fiscaux ( Country-by-Country Reporting – CbCR). Il ressort de ces données que les paradis fiscaux représentent, pour les banques européennes, 18 % de leur chiffre d’affaires et 29 % des profits qu’elles réalisent à l’étranger, tandis qu’elles n’y emploient que 9 % de leur main-d’œuvre.

Banks and tax havensThe UBS affair in 2008, Offshore Leaks in 2013, Lux Leaks in 2014, Swiss Leaks in 2015, Panama Papers and Football Leaks in 2016, Paradise Papers in 2017... Since the worldwide financial crisis, scandal after scandal, it is increasingly evident that banks have actively set up shell companies, abetted tax evasion, laundered money and dodged international regulations, even though it is still hard to accurately document these actions. Since 2016, the European Union has managed to require banks to publicly release information on their activities in all countries where they do business, including, therefore, in tax havens. According to the information gleaned from this country-by-country reporting, tax havens account for 18% of the revenue of European banks, for 29% of the profits earned abroad, but only for 9% of their work force.

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