Un ancien moutonnier converti à la riziculture évoque la Camargue

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L’informateur d’origine camarguaise définit géographiquement la Camargue. Il distingue la basse Camargue autour de l’étang de Vaccarès et la haute Camargue. Et pour lui la vrai Camargue c’est le delta du Rhône. Il évoque les déplacements des gens de Raousset, pour lui les camarguais ne se déplace pas ils restent chez eux et la disparition des petits hameaux en Camargue c’est-à-dire l’évolution de la Camargue depuis la seconde guerre mondiale. Il parle des conditions de vie avant la guerre (pas d’électricité), les gens vivaient de l’élevage, des vignes et des céréales. Les marais et les enganes n’étaient pas exploités. Il évoque l’élevage des moutons et les différences qu’il existe entre les éleveurs de moutons, de taureaux et de chevaux. Il parle des liens entre les éleveurs de Crau et de Camargue. Les éleveurs se rencontraient au bar du marché en Arles. Mais cette tradition d’entraide se perd. Il évoque le caractère camarguais par rapport aux nouveaux venus (italiens et pieds noirs), l’évolution des mentalités et les nombreux problèmes d’intégration. Pour lui le progrès (télévision, voiture) a contribué à la mort des traditions camarguaises. L’introduction de la riziculture a contribué à la disparition de la vigne en Camargue. Il raconte l’arrivée du riz après la seconde guerre mondiale et les premières récoltes ; et comment la culture du riz a totalement modifié le paysage de la Camargue notamment la chasse et la pêche. Il évoque les différentes représentations de la Camargue, le folklore et son attachement à la Provence. Il parle du tourisme, du Parc naturel de Camargue et de la création de l'écomusée.