André Poudevigne, architecte, relate ses années de formation au sein de l’Ecole Régionale d’architecture de Marseille entre 1964 et 1969, puis évoque rapidement son parcours professionnel d’architecte en Algérie.

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23 novembre 2017

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Jean-Lucien Bonillo et al., « André Poudevigne, architecte, relate ses années de formation au sein de l’Ecole Régionale d’architecture de Marseille entre 1964 et 1969, puis évoque rapidement son parcours professionnel d’architecte en Algérie. », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.ilda36


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André Poudevigne, élève en préparation art déco, évoque sa rencontre avec un étudiant Michel Barrès, alors élève de l’atelier d’architecture Zavaroni à Paris; C’est cette rencontre qui va le pousser vers l’architecture. D’origine modeste, la formation en architecture lui permet de travailler en agence et ainsi de financer ses études. Il prépare son admission à Paris, dans l’atelier Zavaroni. Il décrit cette formation comme classique, une « formation à la belle image ». Il s’inscrit en 1959, passe deux ans de préparation à l’admission, puis deux ans de service militaire pour enfin intégrer l’école de Marseille en 1964. Il choisit Marseille pour des motifs personnels, son mariage avec une montpelliéraine en 1965. A Paris il avait rencontré Daher et Dallest, tous deux « montés » à Paris pour préparer le Prix de Rome et sur leurs conseils André Poudevigne choisit Marseille plutôt que Montpellier. Il intègre l’atelier de André-Jacques Dunoyer de Segonzac, plutôt que celui des frères Lajarrige. Là, au contact de André-Jacques Dunoyer de Segonzac, il découvre la notion d’espace et non seulement de belle image. Après ses deux années de préparation à l’admission à Paris, l’atelier de Marseille lui semble beaucoup plus libéral, pas ou peu de bizutage. Avec l’aide de Victor Janovitz il intègre, pendant sa formation, l’agence Devin. Il évoque rapidement les années 68, qui ne lui ont laissé qu’un souvenir de bavardage, sans beaucoup d’effet. Il soutient son diplôme dédié à l’habitat sous marin en 1969, à Luminy. Puis, avec l’aide de Jean-Claude Golvin, il intègre une agence d’ingénierie de Paul Blanquet à Eguilles. Enfin dans une dernière partie il évoque très rapidement sa carrière professionnelle et son parcours d’architecte en Algérie.

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