Byzance, son territoire et les Barbares au début du IIIe siècle av. J.-C. : quelques notes sur un passage de Polybe

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2013

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Adrian Dumitru, « Byzance, son territoire et les Barbares au début du IIIe siècle av. J.-C. : quelques notes sur un passage de Polybe », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, ID : 10670/1.in6ou7


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Byzance, son territoire et les Barbares au début du IIIe siècle av. J.-C. : quelques notes sur un passage de Polybe. Le but de mon projet de recherche consiste dans la rédaction d’une synthèse sur l’histoire politique de la ville de Byzance après la mort d’Alexandre, dans le contexte de ce qu’on a appelé « l’équilibre des puissances » des royaumes hellénistiques, et ensuite, à travers l’époque de l’instauration de la domination romaine jusqu’à ce que la cité devienne partie intégrante du nouveau monde impérial, de la fin des guerres civiles (31 av. J.-C.) jusqu’à la mort de Trajan (117 ap. J.-C.). Une telle synthèse n’a pas été rédigée depuis 1955 (la date où la version allemande de l’ouvrage de l’historienne soviétique, W. P. Newskaya, venait de sortir), et les articles et les livres parus jusqu’à aujourd’hui se sont penchés surtout sur des questions ponctuelles – voir, par exemple, la date de la rédaction du traité d’alliance que Byzance contracta avec Rome. Heureusement, les deux corpora d’inscriptions relatives à l’histoire de Byzance et de la ville étroitement liée à ses intérêts, Périnthe, sont aujourd’hui disponibles, grâce aux travaux de Adam Lajtar et de Mustafa Sayar, et nous disposons aussi d’un étude numismatique assez complète pour le troisième siècle av. J.-C., au moins, due à l’acribie de Henri Seyrig – mais il reste à réaliser un travail de synthèse afin d’unifier toutes ces informations et de les remettre dans leur contexte local (car Byzance reste une ville de la Propontide, bien que placée à la rencontre de l’Euxin) et aussi dans un contexte plus large, micrasiatique, égéen et méditerranéen, en envisageant non seulement l’étude des relations de Byzance avec les villes de son voisinage (Périnthe, Chalcédoine, Cyzique), mais aussi celles avec ses rivales commerciales (Rhodes), celles avec les monarques hellénistiques (Philippe V, Persée, Antiochos Ier, Antiochos II et Antiochos III), les monarques barbares où hellénisés (les souverains de Tylis, les rois de la Bithynie et Mithridate VI) pour finir avec les relations, assez compliquées, que Byzance a entretenues avec Rome, entre le moment (toujours mal déterminé) où ces dernières se sont alliées et le moment (qui nous échappe aussi) où Byzance a perdu ses privilèges devant Rome.

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