"Chorea ab Eximio Macabro" : appropriation, traduction et diffusion d’un thème macabre

Fiche du document

Date

19 mars 2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess


Résumé En

Si l’on connaît bien la Danse macabre publiée par Guy Marchant en 1485, il n’en va pas de même pour la version latine de cette œuvre, parue en 1490. Traduite et adaptée par Pierre Desrey, cette œuvre soulève de nouvelles problématiques, liées au traducteur, à ses lecteurs, mais aussi aux œuvres qui précèdent la Danse macabre imprimée.En effet, l’étude approfondie du texte latin livre de nouvelles et abondantes informations sur l’intertextualité qui caractérise la littérature moralisante et les textes macabres, notamment les poèmes. En particulier, les proverbes ponctuant les vers de la Danse macabre  sont – dans la version française comme dans la version latine – de précieux indicateurs de la porosité des textes médiévaux.De plus, la Chorea est un cas assez exceptionnel de traduction du vernaculaire vers le latin à la fin du Moyen Âge. Ce texte permet en effet de relever les difficultés rencontrées par Pierre Desrey et d’apprécier dans quelle mesure la Chorea est en réalité davantage une adaptation que la traduction d’un texte déjà fort connu, mais aussi d’analyser les partis pris par le traducteur. De nombreux éléments, parmi lesquels le vocabulaire choisi, les figures de style employées et les références contemporaines, permettent de constater qu’il s’agit d’une œuvre plus travaillée que la Danse en français et adaptée à un nouveau public. L’étude de cette adaptation permet aussi de mieux comprendre la stratégie éditoriale de Guy Marchant pour atteindre un nouveau public, urbain, lettré et international.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en