Du concept philosophique de Physis à l'idée d'humanités environnementales : présupposés et enjeuxépistémiques

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19 octobre 2023

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Stéphane Cormier, « Du concept philosophique de Physis à l'idée d'humanités environnementales : présupposés et enjeuxépistémiques », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.io8qln


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La notion ou le concept de « Nature » et son histoire critique, nous semble référer préalablement à la sphère des représentations cognitives et sociales, certes singulières, avant de constituer, tout ou partie, une réalité dont les contours seraient circonscrits précisément. Plus encore, nous pourrions établir, après d’autres, qu’il n’existe finalement que des accès épistémiques culturels à la nature lesquels modifient nécessairement cette idée, comme le souligne à sa manière, le concept « d’humanités environnementales ».Le concept de « Nature » est extraordinairement retors, à la fois labile et insaisissable dans la mesure où il nous apparaît à la fois comme un spectre, i.e. comme une ombre évanescente, d’un point de vue ontologique, et dans un spectre interprétatif possible du terme, une sémantique complexe et saturée, comme un « opérateur conceptuel » foncièrement problématique.Nonobstant, le concept de « nature » et ses multiples usages en viennent à désigner ce qui est notre immédiat irrécusable tel qu’il n’y aurait pas lieu de remonter au-delà.Afin de clarifier le sens qu’ endossent certaines notions qui peuvent s’y rattacher, comme celles apparemment de « biosphère », d’ « environnement », d’ « écologie », etc., notre propos vise à rendre compte des présupposés et des enjeux de la topographie du terme de « Nature », de la galaxie catégoriale et lexicale de possibles synonymes, lesquels ne renvoient pas donc directement à un objet réel, mais nous apparaissent dans l’hétérogénéité de ses conceptions, de ses usages, de ses références, ontologiques et sémantiques, comme ce qui peut désigner une idée, voire plus précisément, une sorte de métaconcept. Mais lequel ? Et de quel ordre ? Que révèlent donc sa mise en demeure contemporaine, sa possible problématique « obsolescence programmée », car, l’absence du mot ne signifie pas l’absence d’une représentation peu ou prou équivalente dans d’autres cultures que la nôtre ?

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