Paysages de la mémoire dans les films de fiction : le spectre de l’enfant, témoin ou fantôme

Résumé Fr

À partir des années 2000, le film d’horreur incluant des enfants protagonistes s’impose dans le cinéma espagnol avec des films comme El espinazo del diablo (L’Échine du diable, 2001), The Others (Les Autres, 2001), El laberinto del fauno (Le Labyrinthe de Pan, 2006), El orfanato (L’Orphelinat, 2007), Pa negre (Pain noir, 2010), ou encore Insensibles (2012). Ces films attirent un public important et reçoivent pour certains des prix cinématographiques. Le film d’horreur fait vivre une angoisse réelle au spectateur: le succès traduit quelques principes d’un genre, tout en ayant un lien direct avec la culture par la façon de raconter une histoire. Le fait que le cinéma espagnol montre de nombreux films ayant pour protagoniste un enfant tout en situant les récits dans une période historique clé (la guerre civile, le franquisme) n’est pas novateur en soi, mais cette série de films figure l’enfant d’une nouvelle manière: le récit a souvent lieu dans un paysage isolé, la violence est présente, et les liens avec la famille sont souvent coupés à cause de la mort, ou interrompus de manière cruelle. Comment lire cette série de films d’horreur, un «écho-cinéma» sur l’Histoire, par le spectre de l’enfant en tant que témoin?

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en