2012
Cairn
Hocine Malti, « Le gaspillage de l'or noir », Confluences Méditerranée, ID : 10670/1.iqr5vl
Quand le général de Gaulle a finalement admis, en septembre 1961, que le Sahara faisait partie intégrante de l’Algérie, on était en droit de penser que les richesses du sous-sol saharien feraient le bonheur du peuple algérien, une fois l’indépendance acquise. On s’était mis à rêver que le destin des Algériens était d’être un peuple heureux et que les revenus du pétrole lui permettraient d’affronter les affres du sous-développement. Hélas, les quelques années de trop qu’avait duré la guerre de libération, en raison de ces découvertes, n’ont été que le début d’une série de malheurs causés à ce peuple, causés par l’accaparement de la rente pétrolière par des dirigeants sans foi, ni loi.