6 juin 2003
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Emmanuel Davoust, « Analyseur de signaux pulsars », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.ir1k6n
L'analyseur de signaux pulsar utilisé pour la thèse de Bénédicte Rougeaux (LATT) se compose d'un récepteur de signaux radio de type S2 et d'un calculateur numérique à base de SHARKS. Le S2 est un enregistreur de signaux radio fabriqué par Institute for Space and Terrestrial Science (ISTS) à Toronto, Canada. Il sert presque exclusivement pour l'interférométrie à très longue base (VLBI). Les signaux radio sont enregistrés dans 8 canaux par 8 magnétoscopes sur des cassettes video SVHS du commerce. Le taux d'échantillonnage maximum est de 128Mbits/s et la durée maximale d'enregistrement est de 8.5 heures, ce qui représente une capacité de stockage de près de 4 Terabits. Les cassettes sont ensuite relues en temps différé pour traitement ultérieur. Le S2 a été utilisé en 1997-98 pour enregistrer les signaux de pulsars au foyer du grand radiotélescope de Nançay. A l'époque, il était techniquement impossible d'enregistrer des signaux radio à très haute cadence (quelques dizaines de nanosecondes) sur PC et les disques durs avaient des capacité de stockage modestes. Les signaux provenant du récepteur 21cm étaient étaient échantillonnés à une cadence de 62.5 nanosecondes, numérisés sur un bit et enregistrés sur 4 canaux (à 1400 et 1410 MHz, les deux polarisations à chaque fréquence), et sur 6.4MHz de bande passante pour chaque canal. Les signaux étaient ensuite traités en temps différé par un calculateur parallèle à base de SHARKS conçu et réalisé au CNES sous la direction de Thierry Fayard et relié au S2 par une interface électronique.