5 septembre 2016
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Jonas Pigeon, « Les technologies de Captage, Transport et Stockage du CO2 (CTSC) dans l'Axe-Seine : description des futurs possibles d'un dispositif technique de réduction des émissions de gaz à effet de serre. », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.irikxs
L'idée de capter transporter et stocker du CO2 pour résoudre le problème du changement climatique a émergé à la fin des années 1970, dans l'esprit du physicien Marchetti (Marchetti 1977). Selon ce chercheur, capter le CO2 issu des industries pour le stocker géologiquement permettrait de stabiliser la concentration de CO2 dans l’atmosphère et ainsi réduire les impacts des activités anthropiques sur le réchauffement climatique.Les technologies – Captage, Transport et Stockage du CO2 – permettant de concrétiser ce projet se sont stabilisées au cours des années 1980. Cependant, cette solution technique reste actuellement peu diffusée. Dans l’Axe-Seine (du Havre à Paris) une utilisation de ce dispositif technique est envisagée depuis 2006, mais seuls quatre démonstrateurs de captage du CO2 sont actuellement en fonctionnement. Par ailleurs, ce territoire fait également l'objet d'un projet d'aménagement dont la finalité est de transformer la vallée de laSeine en Métropole de l'après Kyoto (Grumbach 2008). Cette thèse analyse tout d'abord le fonctionnement des technologies de CTSC dans une perspective de sociologie des sciences et des techniques et lespromesses technoscientifiques initiales associées à ce dispositif technique. Ensuite, cette recherche examine les dynamiques socio-spatiales de la vallée de la Seine concernant l'environnement.Enfin, cette thèse par une exploration des récits relatifs aux technologies de CTSC par les promoteurs de ce dispositif technique et des parties prenantes locales, identifie les hybridations potentielles entre ce dispositif technique et les dynamiques socio-spatiales de l'Axe-Seine. Ainsi est-il possible de décrire les futurs possibles des technologies dans l'Axe-Seine. Par ailleurs, dans cette recherche nous questionnonségalement la place des sciences sociales au côté des sciences de la vie et de la matière dans la dynamique de l'innovation technologique.