The representation of the traumas of the Second World War through the cycle We are not the last of Zoran Music and the series Hostages of Jean Fautrier La représentation des traumatismes de la Seconde Guerre mondiale à travers le cycle Nous ne sommes pas les derniers de Zoran Music et la série Otages de Jean Fautrier En Fr

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19 juin 2018

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Etienne David, « La représentation des traumatismes de la Seconde Guerre mondiale à travers le cycle Nous ne sommes pas les derniers de Zoran Music et la série Otages de Jean Fautrier », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.it07hy


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Résumé En Fr

The present work of research relates to the works of art which constitute the cycle of Hostages of Jean Fautrier and the series We are not the last of Zoran Music and approaches them from the angle of the study of the relation of the artwork with the trauma of the Second World War.How can a work witness to an event, an experience as inexpressible and inaudible as that of the camps of death or the summary execution of man by man? How can these terrible events and visions become aesthetic?The thesis relates with the imperative need for the two artists to testify, to say, to tell, to paint the events seen and lived during the Second World War. The relationship to art in this context is most sensitive and moving; art becomes the way in which the horrible, the frightful, is transformed into beauty, even sublime.In order to answer these questions, the study of the works of Jean Fautrier and Zoran Music proposes, to better understand the latter, references to essential references.The works of Zoran Music and those of Jean Fautrier are put in perspective with writings like J. Semprún, P. Levi, E. Wiesel or I. Kertész. The thesis is built by an iconographic contribution, but also literary. It is thus divided into three volumes: the writing, and two collections respectively bringing together the works that constitute the Hostages and the cycle We are not the last. In these last two volumes, the works are brought together by iconographic, formal or chromatic family.

Le présent travail de recherches a pour objet les œuvres d’art qui constituent le cycle des Otages de Jean Fautrier et la série Nous ne sommes pas les derniers de Zoran Music et aborde celles-ci sous l’angle de l’étude de la relation de l’œuvre d’art avec les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale. Comment une œuvre peut-elle parvenir à témoigner d’un événement, d’une expérience aussi indicible et inaudible que celle des camps de la mort ou de l’exécution sommaire de l’homme par l’homme ? Comment ces évènements, ces visions aussi terribles peuvent-il devenir esthétiques ?La thèse traite de la nécessité impérieuse pour les deux artistes de témoigner, de dire, de raconter, de peindre les évènements vus et vécus pendant la Seconde Guerre Mondiale. La relation à l’art qui s’inscrit dans ce contexte est des plus sensibles et des plus émouvantes ; l’art devient en effet la manière par lequel l’horrible, l’affreux, se métamorphose en beauté voire même en sublime.Afin de répondre à ces interrogations, le travail d’étude des œuvres de Jean Fautrier et de Zoran Music propose, pour mieux appréhender ces dernières, des renvois à des références essentielles.Les œuvres de Zoran Music et celles de Jean Fautrier sont mises en perspective avec des écrits comme ceux de J. Semprún, P. Levi, E. Wiesel ou encore I. Kertész. La thèse est construite par un apport iconographique, mais aussi littéraire. Elle est de ce fait scindée en trois volumes : l’écrit, et deux recueils réunissant respectivement les œuvres qui constituent les Otages et le cycle Nous ne sommes pas les derniers. Dans ces deux derniers volumes, les œuvres sont réunies par famille iconographique, formelle ou chromatique.

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