68. L'État du Québec

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6 juillet 2018

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André Laurendeau, « 68. L'État du Québec », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10670/1.ivnehj


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Démissionnant comme membre du Bloc populaire et comme député indépendant à l’Assemblée législative, André Laurendeau entre au journal Le Devoir en 1947. Il y poursuit jusqu’en 1963 une intense réflexion sur le devenir de la société québécoise, et une incisive et inlassable critique du gouvernement de Maurice Duplessis. En 1953, il met en lumière la notion d’« État du Québec », soulignant que la mesure de souveraineté exclusive en certaines matières que la constitution canadienne attribue aux provinces en fait des États au sens plein du terme, même si certaines compétences relèvent du gouvernement fédéral. Dans le cas du Québec en particulier, souligne Laurendeau, cet État est aussi un « État français du Québec » et la « projection d’une nation » qui a la tâche d’aider la « nation » à « se réaliser pleinement, à s’épanouir ». Malgré la centralisation tenace que mène le gouvernement d’Ottawa, l’État québécois, selon Laurendeau, peut « servir puissamment la promotion de la nation canadienne-française ». Ici encore, André Laurendeau, qui connaît les positions de l’Action française de 1922 et de 1927 (texte 57), reste en deçà du souverainisme et rejette l’idée d’indépendance du Québec. Il annonce certaines orientations politiques fondamentales de la Révolution tranquille, pendant laquelle les Libéraux de Jean Lesage proposeront le slogan « Maîtres chez nous », slogan déjà mis en circulation par les Jeunes-Canada en 1932 (texte 53).

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