Un trouble de la personnalité peut en cacher un autre

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Le DSM-V compte revisiter le chapitre des troubles de la personnalité. Une perspective nosographique catégorielle laisserait la place à une perspective dimensionnelle car la classification catégorielle pose des problèmes cliniques en raison d’une grande comorbidité ; il est en effet fréquent que chez un même patient on trouve des critères pour plusieurs troubles de la personnalité, appartenant à des groupes (A, B ou C) différents. Nous étudions trois vignettes cliniques où l’on met en avant la nécessité de se référer à l’examen psychopathologique plutôt qu’à des critères comportementaux lorsque l’on pose un diagnostic de trouble de la personnalité, faute de quoi on confond des patients schizotypiques avec ceux atteints de troubles borderline.

One personality disorder can hide anotherThe chapter on personality disorders is to be revised in the DSM-V. The categorial, nosographic perspective is to be replaced by a dimensional perspective since the categorical classification raises clinical problems due to a high level of comorbidity; it is frequent for instance for a single patient to display aspects of several personality disorders, belonging to different groups (A, B or C). We study three clinical tableaux in which we emphasise the need to refer to the psychopathology examination rather than to behavioural criteria when diagnosing a personality disorder, so as not to run the risk of confusing schizotypical disorders with borderline disorders.

Un trastorno de la personalidad puede ocultar otroParece ser que el DSM-V modificará el capítulo de los trastornos de la personalidad. La perspectiva nosográfica categorial podría ser substituida por una perspectiva dimensional puesto que la clasificación categorial implica problemas clínicos dado que existe una gran comorbididad; es frecuente que un mismo paciente presente criterios de varios trastornos de la personalidad, pertenecientes a grupos (A, B ou C) distintos. El artículo estudia tres viñetas clínicas en las que se pone de manifiesto que, a la hora de diagnosticar un trastorno de la personalidad, es mejor basarse en el examen psicopatológico que en criterios comportamentales, de lo contrario se puede confundir a los pacientes esquizotípicos con los que presentan trastornos borderline.