L’Internationale et la grève du bronze de 1867 : une renaissance de la Première Internationale

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2020

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Fortement enraciné et unanimement professé, le credo proudhonien des sections françaises de l’Internationale à ses débuts s’accompagne, au cours de l’intervalle des années 1867-1869, d’une pratique qui en contredit cependant fondamentalement le paradigme : la grève ! Cette contradiction, que le seul prisme idéologique de l’historiographie consacrée laissa longtemps impensée, se révèle notamment à l’occasion de la grande grève des ouvriers bronziers de mars-avril 1867 à Paris. Une grève dont la démonstration de force de l’AIT (Association interna- tionale des travailleurs) et les décantations politique qu’elle occasionne sur le long terme, offrent matière à l’analyse d’une étiologie sociale de la mutation du petit cercle d’étude proudhonien en un véritable outil de résistance ouvrière.

Firmly rooted and unanimously professed, the proudhonian credo of the International’s French sections at its beginnings was accompanied, during the interval of the years 1867-1869, by a practice that nevertheless fundamentally contradicted the paradigm: the strike! This contradiction, which the sole ideological prism of consecrated historiography left unthought for a long time, was most notably revealed with the bronze workers’ strike in Paris in March and April 1867. A strike whose show of strength by the IWA [AIT] and the political decantations it brought about on the long term, provide material for the analysis of a social etiology of the transformation of the small Proudhonian study circle into a real too for worker’s resistance.

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