Sainte Barbe : de la patronne du pays messin à la protectrice des mineurs

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2006

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Marie-Hélène Colin, « Sainte Barbe : de la patronne du pays messin à la protectrice des mineurs », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.ix1m1n


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Au XVe siècle, sainte Barbe devient la sainte protectrice du pays messin, objet d’une dévotion qui décline à partir du début du XVIIIe siècle. Mais, à cette époque, un glissement s’est déjà opéré et elle est la patronne des artilleurs grâce à l’arrivée d’artisans italiens. L’installation d’une école du Génie maintient cette spécificité jusqu’à nos jours, le caractère religieux s’effaçant au profit d’une manifestation festive. Au XIXe siècle, le culte de la sainte se déplace vers le pays minier et elle s’apparente désormais aux mineurs dont elle est la protectrice. Cet ancrage régional est tel que la région s’identifie totalement à la sainte, qui est présente aussi bien dans l’espace que dans le calendrier. Sa dimension religieuse s’estompe cependant pour être remplacée par une expression professionnelle, avec la distribution de médailles, des repas collectifs… Ainsi, sainte Barbe est devenue une composante essentielle de l’identité minière.

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