2007
Cairn
Éliane Escoubas, « Derrida et la vérité du dessin : une autre révolution copernicienne ? », Revue de métaphysique et de morale, ID : 10670/1.iy6he0
On part ici de l’hypothèse que Mémoires d’aveugle. L’autoportrait et autres ruines de Jacques Derrida est en quelque sorte l’illustration de La Voix et le phénomène et donc la critique, par Derrida, de la phénoménologie de l’intuition, de la perception et de la vue. On relève toutefois aussi des rencontres avec Husserl et Kant. On n’oublie pas non plus qu’il y va de l’art, des arts visuels et, dans la grande richesse thématique de cet ouvrage, on relève des moments forts, aussi bien que des moments faibles, au sujet des arts du « visible ». La question demeurant : Derrida « voit »-il le dessin, la peinture et, même, entend-il la musique ?