2017
Cairn
Jean-Pierre Kamieniak, « « My love to Yvette » : ou le « guilbertinage » de Freud. Histoire d’une légende », Le Coq-héron, ID : 10670/1.iy86gi
Si la belle amitié liant Sigmund Freud et Yvette Guilbert est bien connue, son éclosion et sa nature le sont beaucoup moins, faisant l’objet d’un formidable malentendu : celui d’une légende inaugurée par Jones, colportée jusqu’à ce jour, laquelle vient totalement en dénaturer l’essence. Loin d’être fondé sur la séduction d’un soir par le monde interlope de la nuit parisienne, l’attachement de l’analyste à la chanteuse se construit tardivement, autour de valeurs et de souffrances partagées, face auxquelles Yvette déploie de remarquables capacités sublimatoires propres à émouvoir le savant. Aussi est-ce la naissance et l’épanouissement de cette amitié qui se voient restitués ici.