Edition critique des Mémoires du général comte Leonetto Cipriani (1812-1888)

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2017

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Michel Vergé-Franceschi et al., « Edition critique des Mémoires du général comte Leonetto Cipriani (1812-1888) », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.iye8t2


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Leonetto Cipriani fut un personnage de légende. Né au port de Centuri, en 1812, issu d'une famille maintenue noble par les seigneurs du cap Corse (les Da Mare) en 1459-1460, ses ancêtres s’illustrent à Marseille comme consuls sous Henri IV et Louis XIII et deviennent chevaliers du Saint-Sépulcre en accomplissant le voyage de Jérusalem au début des années 1600. Son père s’enrichit en l’île de Saint-Thomas de 1795 à 1810, d’où la construction du Palazzo Cipriani à Pise où Leonetto est élevé adolescent après une enfance champêtre à Centuri. Pise l’inscrit pour toujours dans l’italianité et il est l’un des piliers de l’unité italienne au service de la maison de Savoie. Très lié à Charles-Albert et à Victor-Emmanuel, ami de Cavour, il devient capitaine de cavalerie (1848), colonel (1848), général ad honores, sénateur du royaume d’Italie, gouverneur de Livourne (1848), puis des deux Romagnes (1859). Il parcourt aussi l’Amérique du Nord à six reprises, visite les Mormons à Salt Lake City et traverse le continent à la tête de deux mille bovins! Consul de Sardaigne à San-Francisco (1851-1855), marié à Baltimore (1859), aussitôt veuf (1860) et chargé d’un fils, il se sait Corse, Italien, un peu Américain mais il a été le premier Français débarqué à Alger en 1830 aux ordres de son parrain Juchereau de Saint-Denis, né au Québec! Fils spirituel de Jérôme Bonaparte, très lié à Napoléon III et aux frères et neveux de Napoléon 1er, il joue un rôle majeur dans la naissance de l’Italie, visite le pôle Nord avec le prince Napoléon (Plon-Plon) puis se retire dans son château de Bellavista à Ortinola (Centuri), grand-cordon des Saints-Maurice-et-Lazare et de la Couronne d’Italie, chevalier du mérite militaire de San Giuseppe pour services rendus à la bataille de Curtatone. Il se remarie sur le tard engendrant une nouvelle postérité à plus de 70 ans et, à nouveau veuf, il s’éteint en 1888 rédigeant ces Mémoires publiés ici pour la première fois en français, et faisant restaurer la chapelle Cipriani du couvent de l’Annunziata (XVIe siècle).

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