Étude de la répartition spatiale des déchets marins flottants au sein de la mer Égée : à partir d'un modèle théorique prédictif et d'images satellites sentinel-2

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En 2020, le journal Le Monde estime à près de 230 000 tonnes la quantité de plastique jetée chaque année dans la Méditerranée. Outre les conséquences désastreuses sur l’environnement marin, que ce soit au niveau des espèces qui se retrouvent enchevêtrées dans des filets ou de celles qui se nourrissent de microplastiques, on ne connaît pas encore les conséquences que cela pourrait avoir sur la santé humaine. L’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a d’ailleurs évalué ce risque comme inacceptable et proposé une restriction des microplastiques qui pourrait être adoptée à l’horizon 2021-2022. Mais la tâche semble plus complexe pour retirer le plastique déjà présent dans les océans. En effet, si des volontaires collectent les déchets échoués sur les plages, le suivi des déchets marins flottants reste très faible. Pourtant, avec l’action des vents et des courants marins, on peut supposer la formation de gyres et donc d’amas de débris. C’est sur la base de cette hypothèse que nous allons voir s’il est possible de prédire la répartition des déchets marins flottants au sein de la mer Égée, et si oui, nous demander en quoi cela nous aiderait à retirer le plastique des océans.