L’affirmation d’une opposition française au « Lyon-Turin » : un conflit entre liminarité et intermédiarité

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Les enquêtes d’utilité publique autour du projet ferroviaire Lyon-Turin ont été des moments d’apparition et de développement d’une contestation composite au projet en France, notamment en 2012. Divers collectifs associatifs sont apparus à cette occasion et une personnalité a émergé, Daniel Ibanez, donnant un visage et une cohérence à une contestation devenant opposition. La posture argumentative des années 2012-2013 fait progressivement place à une posture dénonciatrice à partir de 2014, basculement qui constitue une forme de liminarité dans la modalité d’expression du conflit. Les fondements de cette contestation en France demeurent distincts de ceux dans le Val de Suse, territoire d’opposition historique au projet. Le principe d’utilité est premier en France lorsque, historiquement, le principe de responsabilité est le ferment en Italie. Cet article entend interroger les trajectoires actorielles de l’opposition française à ce projet à travers une analyse des discours et des ancrages politiques des protagonistes. L’axe comparatif proposé vise à interroger les spatialités des mouvements contestataires en France et dans le Val de Suse. Cet article entend ainsi contribuer à une réflexion sur la distinction entre « local » et « proximité » au travers d’une étude de la relation des mouvements contestataires à l’entité « montagne » dans le processus de construction sociale d’un argumentaire.

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