Musique et politique en Allemagne, du IIIe Reich à l'aube de la guerre froide

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2018

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Élise Petit, « Musique et politique en Allemagne, du IIIe Reich à l'aube de la guerre froide », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.j3q4pm


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Cet ouvrage offre une analyse inédite des politiques musicales en Allemagne, depuis l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933 jusqu’à la constitution de deux entités politiques en 1949 dans le contexte de la guerre froide. L’étude des politiques mises en œuvre sous le IIIe Reich montre comment la notion de pureté a conditionné la création et la vie musicales, depuis l’aryanisation de compositeurs de la grande tradition tels que Wagner et Beethoven jusqu’à la recherche d’une impossible musique « nazie ». L’examen des luttes de pouvoir entre des acteurs culturels essentiels du Reich, principalement le ministre de la Propagande, Joseph Goebbels, et l’idéologue du parti nazi, Alfred Rosenberg, met en lumière les incohérences très fortes d’un système qui forgea le concept de « musique dégénérée » sans pour autant la bannir totalement.Après la guerre, la création musicale a été mise à contribution des conflits entre Alliés alors que se profilait la guerre froide. C’est ce contexte particulier qui vit la création de l’École de Darmstadt et de festivals de musique contemporaine, mais aussi la réintégration de musiciens compromis avec le régime nazi.En étudiant des régimes qui se construisent en définitive par l’opposition mutuelle, Élise Petit met en lumière des volontés ou des utopies de rupture en lien avec les politiques musicales. Elle interroge la possibilité de la rupture dans le domaine artistique lorsque celui-ci est lié au politique et mène à repenser les notions d’« Heure Zéro » et de tabula rasa dans l’Allemagne du xxe siècle.

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