Intellectual and scientific issues of the Sociology of IR : Investigations on the absence of a French IR conversation Les ruptures intellectuelles et scientifiques de la sociologie des relations internationales : enquête sur l’absence d’une conversation française en RI En Fr

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7 avril 2017

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François Ahmed Michaux Bellaire, « Les ruptures intellectuelles et scientifiques de la sociologie des relations internationales : enquête sur l’absence d’une conversation française en RI », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.j426kv


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Résumé En Fr

This thesis is a disciplinary study of French IR. It challenges a set of historiographic conventions that rationalize the marginal status in which French IR is stuck at present. By relegating these conventions as shared beliefs, this study intends to renew the way the current situation of French IR should be understood.The results of the investigation implicate the purely French label « Sociology of international relations » since it has been unable to represent a French school of thought and to establish a scientific conversation as successfully as the English school did.It sheds a critical light on the role of the precursor of the French Sociology of international relations Raymond Aron. Given the facts that he embodied an autonomous study of IR which has well spread in France for some time and the rejection he is subjected to nowadays, R. Aron symbolizes the very scientific issues that are at stake when considering the contemporary French Sociology of international relations.Thus, the main controversial points emphasize the latter’s intellectual premises regarding theory, the distinction between internal, foreign and international objects, and the multidisciplinary conception of the study of IR

Cette thèse propose une étude disciplinaire des Relations internationales en France. Dans ce domaine très peu exploré, elle discute un ensemble de conventions historiographiques qui incitent à justifier la situation déficiente dans laquelle se trouvent aujourd’hui les RI françaises. En discernant à la place un ensemble de croyances partagées, la thèse entend renouveler la façon dont il faudrait appréhender la position actuelle des RI françaises.Les résultats de l’étude mettent en cause le label franco-français « sociologie des relations internationales » comme n’étant pas parvenu à représenter une école de pensée française et à instaurer une conversation scientifique telle qu’a pu l’accomplir avec succès l’Ecole anglaise.La figure de Raymond Aron, précurseur de la sociologie des relations internationales, apparaît à ce titre en pleine lumière. Incarnant une étude autonome des RI qui s’est déployée un temps avec vigueur en France, son rejet actuel symbolise les difficultés d’ordre avant tout scientifique dont souffre la sociologie des relations internationales contemporaine.Sont principalement mis en question les rapports de cette dernière à la théorie, à la distinction entre objets internes, étrangers et internationaux et à la conception pluridisciplinaire de l’étude des relations internationales.

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