Linguistique du signe, linguistique du signifiant : de Mo.La.Che à la cognématique

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Gabrielle Le Tallec Lloret, « Linguistique du signe, linguistique du signifiant : de Mo.La.Che à la cognématique », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.j4udti


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L’un des fondements de la Psychomécanique est l’idée que la langue est le produit de la combinaison de deux structures indissociables, la structure sémiologique (le signifiant) et la structure psychique (le signifié), liées par un rapport de « congruence ». Ce principe de la congruence, posé par G. Guillaume, a amené un groupe de trois linguistes hispanistes, Maurice Molho, Michel Launay et Jean-Claude Chevalier, plus identifiable sous l'acronyme Mo.La.Che, à poser, dans les années 80, les principes d’une « linguistique du signifiant », dans un premier article-manifeste intitulé « La raison du signifiant » (1984), par la suite plus amplement illustrés dans une série d’articles, en groupe puis individuellement. S’il est indéniable que la radicalité de Mo.La.Che a marqué une étape importante en linguistique hispanique, il est néanmoins perceptible que les études de morphosyntaxe espagnole relèvent davantage d’une linguistique du signe que d’une linguistique du signifiant. Une théorie du signe, pris comme entité linguistique, en Langue, dans une approche saussurienne, laissant peu de place à des considérations énonciatives, à la différence de la Cognématique, laquelle ne conçoit pas la linguistique du signifiant hors actualisation (comprenant celui qui parle et celui qui reçoit). En cela, l’approche de Didier Bottineau, même si elle touche au-delà de la linguistique hispanique, offre sans doute l’opportunité de passer d’une linguistique du signe à la linguistique du signifiant, projet original de Mo.La.Che.C’est l’hypothèse qu’on suivra ici en abordant quatre champs d’étude sur la langue espagnole relevant possiblement de la linguistique du signifiant conçue à la fois hors et dans l’actualisation : – l’étude du phonème, (ou cognème/formant) ; l’étude du morphème ; – le mot grammatical entièrement découpable en cognèmes ; – la survenance du signifiant dans l’énoncé (ou chronosyntaxe).

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