Rivalité nobiliaire et succession princière. La lutte pour le pouvoir à la cour de Bavière et à la cour de Bourgogne

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2009

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Mario Damen, « Rivalité nobiliaire et succession princière. La lutte pour le pouvoir à la cour de Bavière et à la cour de Bourgogne », Revue du Nord, ID : 10670/1.j5101o


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L’article est une comparaison entre deux « favoris du prince », deux courtisans nobles haut placés, et leurs relations conflictuelles avec l’héritier princier. Il s’agit de Jean d’Arkel, actif dans les années 1400 et favori du comte de Hollande Albert de Bavière, et d’Antoine de Croÿ, premier chambellan et favori du duc de Bourgogne Philippe le Bon. L’intention est d’analyser les différentes phases du conflit (la mobilisation du soutien, la violation de la paix, la réconciliation et la restauration de la paix) selon un modèle anthropologique. Les deux favoris, de par leurs importantes possessions territoriales, alliances matrimoniales et activités politiques, dépassaient nettement tous les autres nobles. Par leurs réseaux formels et informels, ils essayèrent de contrôler les structures de l’État et une partie de ses revenus. C’est la raison pour laquelle ils furent considérés par l’héritier comme un danger pour la dynastie et l’unité territoriale. Dans les deux cas, l’héritier se construisit une clientèle propre qui se composait de nouveaux venus ou de personnes ayant été exclues du pouvoir. L’héritier, jouissant de plus de ressources politiques, idéologiques et financières que le favori, l’emporta finalement. Il avait cependant toujours besoin de l’appui du favori, ou du moins de ses territoires seigneuriaux, car ils étaient situés à la frontière avec d’autres entités.

Aristocratic Rivalry and Princely Succession. The Struggle for Power at the Bavarian and Burgundy CourtsThis paper is a comparison between two « favoris du prince », two high-ranking courtiers, and their conflictual relationships with the prince’s heir. They are Jean d’Arkel, in the years 1400, a favourite of the count of Holland, Albert of Bavaria, and Antoine de Croÿ, lord chamberlain and favourite of the duke of Burgundy, Philippe le Bon. The idea is to analyze the different phases of the conflict (mobilization of support, peace violation, reconciliation and return to peace) along the lines of an anthropological model. The two favourites, because of their important land possessions, their matrimonial alliances and their political activity, ranked far higher than all the other noblemen. Through their formal and informal networks they tried to control the structures of the State and part of its revenues. This is the reason why they were considered by the heirs as a danger for the dynasties and territorial unity. In both cases, the heirs built themselves a clientage of their own made up of newcomers or of people who had been excluded from power. The heirs, who benefited from more political, ideological and financial resources than the favourites, eventually won. They still needed all the same the support of the favourites, or at least the support of their landed possessions as they bordered other entities.

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