Freins et Leviers des Activités Physiques et Sportives en Entreprise

Fiche du document

Date

29 octobre 2019

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Yann Baup et al., « Freins et Leviers des Activités Physiques et Sportives en Entreprise », HAL-SHS : droit et gestion, ID : 10670/1.j54a8o


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les Activités Physiques et Sportives (APS) semblent jouer un rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires et de quelques cancers (Florido et al., 2016). L’entreprise, définie parfois comme un lieu d’influence du comportement humain (Chapman, 2004), pourrait offrir un cadre intéressant d’intervention pour la promotion de l’activité physique-santé (Malik et al., 2014). Certains auteurs montrent cependant que les taux de participation restent modestes, de l’ordre de 10-15% (Pierre, 2015) et qu’elle touche principalement une population ayant déjà une appétence pour la pratique sportive (Andersen et al., 2012). Des caractéristiques individuelles et environnementales (physique et sociale) pourraient expliquer l’adoption et le maintien d’un comportement en faveur de l’activité physique, comme décrit par le modèle écologique social (Richard et al., 2011). Celui-ci souligne l’importance de la relation entre différents fac teurs environnementaux, culturels et individuels et l’adhésion aux activités physiques et sportives (Sallis & Owen, 2015). Nous présenterons ici une étude qui interroge l’influence des freins et leviers (individuels et contextuels) sur les taux de participation des activités physiques en entreprise. Une analyse transversale a été effectuée à partir d’une enquête en ligne diffusée auprès de 1318 salariés (713 femmes et 498 hommes ; M_âge=41 ±10) d’entreprises de taille et de secteur d’activité différents. L’enquête s’est articulée autour de 4 dimensions : la participation, les freins et leviers perçus (adaptés de l’échelle de Likert 1-5 d’Alexandris et al. (2002) et de Molanorouzi et al. (2014)), les niveaux d’activité physique en loisir (version française du GSLTPAQ de Godin & Shephard (1997)) et quelques données sociodémographiques. Des tests-t pour des échantillons indépendants ont été effectués afin d’explorer les corrélations entre les items des freins et leviers et les autres variables. Une régression logistique a été utilisée afin d’identifier les prédicteurs de la participation. Les Scores Moyens (SM) des freins ont été les plus élevés pour la dimension « temporelle » (manque de temps pendant les heures de travail, SM=3,57 ±1,3). Concernant les leviers, la dimension la plus représentée a été celle de la « condition physique/psychologique » (santé, SM= 4,40±0,7 ; lutter contre le stress, SM= 4,32±0,83). Les résultats des tests t ont révélé des corrélations entre la dimension temporelle (freins) et les niveaux d’activité physique en loisir (t= -3,71, p

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en