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Marie-Karine Lhommé, « Verrès l’impie : objets sacrés et profanes dans le De signis », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.2143/VL.179.0.2034449
Nous nous proposons d'explorer ici quelques pistes sur la façon dont Cicéronparvient à construire l'impiété de Verres, pour doubler les crimes de Verres decelui de sacrilège, sans toutefois pouvoir le prouver juridiquement parlant. Nousexaminerons le cas des statues, le plus spectaculaire, mais aussi le plus ambigu,ainsi que celui d'autres objets destinés au culte, et volés par Verres. Nous mettronsd'abord en valeur l'attention portée par Cicéron à la description du contextedans lequel se trouvent les statues, puis l'exploitation de la romanisation desdieux spoliés, et enfin nous suivrons à la trace une catégorie de dieux particulière,les di patrii.