The greek classic Polis: The case of Neapolis La polis grecque classique: L’exemple de Neapolis En Fr

Fiche du document

Date

2021

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.35562/frontieres.682

Collection

Archives ouvertes

Licences

http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess



Sujets proches Fr

cité-Etat polis

Citer ce document

Flore Lerosier, « La polis grecque classique: L’exemple de Neapolis », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.35562/frontieres.682


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The study of the Greek colonial polis (city) is old and characterized by a dichotomy between city (astu) and countryside (chôra). This separation is now challenged with the consideration of the suburban space, the proasteion. It’s, indeed, a transitional space between town and countryside that makes more porous the city’s limits than the wall suggests and brings new elements to the study of the polis. Hence, it seems today that, for a Greek city, every space can’t be approached alone, without linking it to the others, whether these links are topographical, social, economic, political or religious.This article aims to study the consideration of the suburban space in the definition of the polis of Neapolis, founded at the end of the 6th century BC in Campania by Cumaeans and inhabitants of Parthenope. This polis is founded as the canonic model of the polis, while presenting these own characteristics. Indeed, it’s founded at the boundaries of the cumaean chora and seems to don’t have territory until 421 BC, capture of Cumae by Campanians. Furthermore, it’s installed next to an ancient establishment, Parthenope, became Palepolis and second pole of the polis, who was already using the port in piazza Municipio and, undoubtedly, a sacred area in piazza Nicola Amore.

L’étude de la polis grecque coloniale est généralement caractérisée par une dichotomie ville-campagne. Cette séparation est aujourd’hui remise en cause avec la prise en compte de l’espace périurbain, le proasteion. C’est en effet un espace de transition entre ville et campagne qui rend les limites de la cité plus poreuses que ne le laisse supposer la muraille et apporte de nouveaux éléments à l’étude de la polis. Il apparaît aujourd’hui que, pour une cité grecque, chaque espace ne peut être abordé seul, sans le lier aux autres, que ces liens soient topographiques, sociaux, économiques, politiques, ou même religieux.Il s’agira d’étudier l’apport de la prise en compte de l’espace périurbain dans la définition de la polis de Neapolis, fondée à la fin du ive s. av. J.‑C. en Campanie par des Cumains et les habitants de Parthénope. Elle fut fondée selon le modèle canonique de la polis grecque, mais présente des caractéristiques propres. En effet, elle est fondée à la limite de la chôra cumaine et, ainsi, ne semble pas posséder de territoire propre jusqu’en 421 av. J.‑C., prise de Cumes par les Campaniens. En outre, elle est installée près d’un établissement déjà existant, Parthénope devenu Paleopolis, devenu second pôle de la polis, qui utilisait déjà le port de piazza Municipio et, sans doute, un édifice cultuel à piazza Nicola Amore.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en