La jeunesse allemande et le mythe du renouveau de l’Allemagne au début du XXe siècle

Fiche du document

Date

2007

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Geneviève Humbert, « La jeunesse allemande et le mythe du renouveau de l’Allemagne au début du XXe siècle », Revue d'Allemagne et des pays de langue allemande (documents), ID : 10670/1.j62gxt


Métriques


Partage / Export

Résumé De Fr

Das 20. Jahrhundert ist als jenes der Jugend und der Jugendbewegungen, insbesondere in Deutschland, begrüßt worden. Diese große dynamische Kraft, die die Historiker seit 1912 als „Jugendbewegung“ bezeichnet haben, betrifft zur Jahrhundertwende vor allem die männliche, Jugend, Schüler und Studenten aus dem bürgerlichen Milieu und den großen urbanen Zentren, und erfasst sodann rasch die gesamte junge Generation. Sie findet ihren Ausdruck in einer Vielzahl von Bewegungen mit den verschiedensten Zielen und den unterschiedlichsten Namen : Wandervogel, Windhorst-Bund, Zentralstelle für die arbeitende Jugend, Hammerbund, Blau-Weiß, usw. Die Jugend träumt von einem Reich für sich, einem Jugendreich, das authentisch, gemeinschaftsbezogen und unabhängig von der von ihnen abgelehnten Welt der Erwachsenen ist. Aber sehr bald bemächtigen sich die Erwachsenen, Pädagogen und Politiker gemeinsam, dieses Traumes und transformieren ihn in eine nützliche Utopie, in einen Mythos der nationalen Erneuerung. Die Erfahrungen des Krieges und vor allem der Niederlage verschärfen die Konflikte in einer Gesellschaft, die nunmehr vom Geiste der Revanche beflügelt und überzeugt ist, dass die Jugend allein die Ewigkeit der deutschen Rasse garantieren könne. Schrittweise wird Deutschland seine Jugend politisieren und auf ein einziges Ziel hin gleichschalten, nämlich jenes des Endsieges.

Le XXe siècle a été salué comme étant celui de la jeunesse et des mouvements de jeunesse, tout particulièrement en Allemagne. Cette grande dynamique que les historiens ont appelée dès 1912 Jugendbewegung concerne au tournant du siècle essentiellement la jeunesse masculine, scolarisée, issue des milieux bourgeois et des grands centres urbains, puis s’étend rapidement à l’ensemble de la jeune génération. Elle trouve son expression dans un foisonnement de mouvements aux idéaux les plus divers et aux dénominations les plus variées : Wandervogel, Windhorst-Bund, Zentralstelle für die arbeitende Jugend, Hammer bund, Blau-Weiß, etc. La jeunesse rêve d’un royaume à soi, Jugendreich, authentique, communautaire et indépendant du monde des adultes qu’elle refuse. Mais bien vite les adultes, pédagogues et politiques réunis, s’emparent de ce rêve et le transforment en une utopie utile, en un mythe du renouveau national. L’expérience de la guerre et surtout de la défaite durcira les conflits au sein d’une société animée dorénavant par l’esprit de revanche et persuadée que seule la jeunesse peut garantir la pérennité de la race allemande. Peu à peu, l’Allemagne politisera et uniformisera sa jeunesse dans un but ultime, celui du combat final.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en