65. La lutte pour l'autonomie provinciale

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6 juillet 2018

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André Laurendeau, « 65. La lutte pour l'autonomie provinciale », Presses de l’Université de Montréal, ID : 10670/1.j62i7z


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La promotion de la théorie de l’autonomie provinciale par Duplessis satisfait et irrite à la fois une partie des nationalistes québécois, comme le manifeste André Laurendeau. Élu à l’Assemblée législative du Québec en 1944 et y siégeant à titre de chef du Bloc populaire, Laurendeau est favorable en principe à l’autonomie provinciale ; cependant, il ne tardera pas à prendre ses distances d’avec Maurice Duplessis et à le critiquer de façon virulente. Par exemple, dans une conférence prononcée en avril 1947 sur le thème de la lutte pour l’autonomie provinciale, Laurendeau reproche à Duplessis de réduire cette autonomie à une « défense purement négative » des pouvoirs constitutionnels du Québec et de négliger toute politique d’exercice actif de ces pouvoirs constitutionnels. Fortement attaché lui-même à l’autonomie du Québec dans le cadre fédéral, Laurendeau réclame une action imaginative du gouvernement québécois dans les domaines que convoite le fédéral ou dans ceux où ce dernier s’apprête à intervenir. Cette conception d’une autonomie active et du plein exercice des pouvoirs constitutionnels du Québec inspirera le gouvernement de Jean Lesage au moment de la Révolution tranquille des années 1960. Pendant tout le règne de Duplessis, Laurendeau ne manquera pas de stigmatiser son conservatisme et son immobilisme (voir, par exemple, son texte intitulé « Il faut restaurer le fédéralisme » dans Le Devoir du 4 mai 1951).

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