Robert Maurin, ambulancier au CH Montperrin à partir de 1983 et devenu responsable du garage de l’établissement jusqu’en 2012 nous livre des souvenirs de son parcours professionnel

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18 février 2019

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Histoire orale du Centre hospitalier psychiatrique Montperrin d'Aix-en-Provence de 1950 à 2019 à travers des récits de vie professionnelle

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Robert Maurin et al., « Robert Maurin, ambulancier au CH Montperrin à partir de 1983 et devenu responsable du garage de l’établissement jusqu’en 2012 nous livre des souvenirs de son parcours professionnel », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.j69yn1


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Le témoin confirme l’ambiance familiale de l’hôpital quand en 1983, un même nom de famille pouvait être porté par 40 agents ! Arrivant de Marseille, il s’est bien intégré, dans une équipe professionnelle et travailleuse. Il décrit les grandes facettes de son métier d’ambulancier au garage de l’hôpital : transports sanitaires dans la région mais également au niveau national qui relevaient souvent du médico-légal (avec des protocoles de fouille au corps très lourdes), livraison des repas préparés à la cuisine centrale de Montperrin et portés dans les structures extrahospitalières, transport des courriers vers la préfecture et convocations administratives portées au domicile, transports pour les laboratoires. De 1983 à 2012, l’équipe est passée de 7 à 15 personnes, de 10 véhicules (des 4L) à un parc de 80 véhicules. Cette évolution a complexifié la logistique, les normes se sont multipliées, les contrôles sanitaires également. Le témoin détaille ces évolutions concrètes qui l’ont intéressées, il est devenu responsable du garage. Parallèlement, il se forme aux soins de premiers secours ainsi qu’à l'accompagnement en randonnée et participe à la formation continue en tant que formateur dans ces domaines en s’impliquant au sein du Centre de Formation Continue pour la Psychiatrie en Provence. En 1993, il participe activement à la mise en place du journal interne et pluri-professionnel « Libre cours » qui a permis des ponts entre les services soignants et les services techniques dit-il. Candide à ses débuts face aux patients psychiatriques, il dit avoir beaucoup appris des patients «habités d’une intelligence intérieure ». Beaucoup de situations violentes qu’il a rencontré ont pu être apaisées par un regard ou une attitude. Il conclut en évoquant la disparition de l’ambiance familiale, l’accentuation du rendement à défaut de la qualité, l’épuisement des personnels, les aspects pécuniers dominants, un retour à l’enfermement. Il termine son témoignage en rappelant la symbolique du logo de Montperrin dont le cadre reste ouvert sur le monde extérieur.

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