La mémoire des catastrophes, un levier pour la résilience collective ? Perspectives psychosociales de la résilience à la Réunion

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Francisca Espinoza, « La mémoire des catastrophes, un levier pour la résilience collective ? Perspectives psychosociales de la résilience à la Réunion », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.j6p23p


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Résumé En Fr

This article examines disaster memory as a lever for collective resilience in the context of natural disasters. Can disaster memory foster resilience and under what conditions? The fieldwork, which was part of a qualitative approach, enabled us to examine the Reunionese people's memory of disasters: its content, omissions and forgetting. This memory is mainly related to the experience of cyclones and is revealed in the form of a passive or 'dormant' modality. The results allowed us to highlight possible links between disaster memory and resilience: for disaster memory to promote resilience, it must be active. For this to happen, the maintenance of memory, and attention to the processes of recording and remembering would be crucial for collective resilience to occur. It should be co-constructed ahead of the disaster, i.e. as a proactive resilience with the participation of various stakeholders (authorities, populations, disaster prevention and management actors, etc.)

Cet article interroge la mémoire des catastrophes comme levier de résilience collective dans le contexte des catastrophes naturelles. La mémoire des catastrophes peut-elle favoriser la résilience et à quelles conditions ? Le travail de terrain s’inscrivant dans une démarche qualitative nous a permis d’examiner la mémoire des catastrophes des Réunionnais : ses contenus, omissions et oublis. Il s’agit d’une mémoire se rapportant principalement à l’expérience des cyclones et qui se révèle sous la forme d’une modalité passive ou « endormie ». Les résultats nous ont permis de mettre en lumière les relations possibles entre mémoire des catastrophes et résilience : pour que la mémoire des catastrophes favorise la résilience, elle doit être active. Pour cela, un travail d’entretien de la mémoire et une attention portée aux processus d’enregistrement et de mémorisation seraient cruciaux afin qu’une résilience collective et sociétale advienne. Elle serait à co-construire en amont de la catastrophe, c’est-à-dire comme une résilience proactive avec la participation de divers acteurs concernés (autorités, populations, acteurs de la prévention et gestion de catastrophes, etc.)

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