2015
Cairn
Bernard Darras, « La recherche doctorale en art face aux changements. Étude du cas de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne », Hermès, La Revue, ID : 10670/1.j9nf7b
Dans le monde académique, le doctorat est en général considéré comme le diplôme de plus haut rang. Le parcours de recherche initié par le ou la doctorant-e conduit à la rédaction d’une thèse et à une soutenance devant un jury constitué de docteurs le plus souvent habilités à diriger des recherches. Dans la pratique, ce modèle canonique hérité du Moyen Âge connaît des variations importantes en fonction des disciplines. C’est dans ce contexte de grande hétérogénéité et diversité que le doctorat connaît de nouvelles variations, notamment en Europe depuis la mise en œuvre du processus de construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur. Le doctorat de création ou en création et le doctorat basé sur la pratique en sont deux exemples. Dans cet article, nous étudierons particulièrement le cas du doctorat en « arts et sciences de l’art » de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui fut l’un des premiers en France (et dans le monde) à être habilité dans le domaine de la recherche en création contemporaine.