Le prisonnier de guerre dans l’historiographie française et allemande : étudier la Seconde Guerre mondiale à front renversé

Fiche du document

Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Sujets proches Fr

Guerre

Citer ce document

Fabien Théofilakis, « Le prisonnier de guerre dans l’historiographie française et allemande : étudier la Seconde Guerre mondiale à front renversé », Guerres mondiales et conflits contemporains, ID : 10670/1.ja3uy8


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Fabien T héofilakis, Le prisonnier de guerre dans l’historiographie française et allemande : étudier la Seconde Guerre mondiale à front renverséL’historiographie des guerres mondiales connaît depuis les années 2000 un profond renouvellement dans l’étude de leur temporalité et de leurs dynamiques. Le présent article propose une réflexion sur l’évolution de l’écriture de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir de la captivité de guerre en comparant deux ouvrages écrits à vingt ans d’écart, l’un porte sur les prisonniers de guerre français en Allemagne de 1940 à 1945 ; l’autre sur les captifs allemands en France de 1944 à 1948. A partir du rapport de l’historien à son objet de recherche et de la constitution du corpus, l’article souligne combien le passage des générations rend à la captivité sa dimension transnationale et permet de l’envisager comme une histoire carrefour tant des mobilisations pendant le conflit que des dynamiques de sorties de guerre après.

Fabien T héofilakis, The prisoner of war in French and German historiography: studying the Second World WarSince the 2000s, the historiography of the World Wars has undergone a profound renewal in the study of their period and dynamics. This article proposes a reflection on the evolution of the writing of the history of the Second World War from the perspective of wartime captivity, by comparing two books written twenty years apart: one on French prisoners of war in Germany from 1940 to 1945; the other on German prisoners of war in France from 1944 to 1948. Based on the historian’s relationship to his object of research and the constitution of the corpus, this article underlines how the change between generations shows the transnational dimension of captivity as a historical watershed that intersects both wartime mobilization and postwar demobilization.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en